Dr. Kane Aminata, la baronne et dealeuse hors pair du livre en Afrique
Dr. Kane Aminata, la baronne et dealeuse hors pair du livre en Afrique

Dr. Kane Aminata, la baronne et dealeuse hors pair du livre en Afrique

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« Paix chez vous, sur vous et sur nous ». Cette phrase est celle, par laquelle, Dr. Kane Aminata commence ses publications sur les réseaux sociaux. Si le choix est donné de désigner une rockstar de la vente du livre en Afrique, ce serait elle.

Avec environ 70 000 abonnés sur Facebook, Dr. Kane Aminata se confirme comme étant l’un des meilleurs influenceurs du livre en Afrique.

Chirurgien-dentiste, elle a un master en leadership et autonomisation dans les projets de développement et un master en Neurosciences.

Dr. Kane Aminata a pris part à divers programmes d’échanges culturels américains comme le IV en 2009, le forum des jeunes leaders africains avec le président Obama en 2010. En 2011, elle participe au forum des jeunes femmes africaines leaders initié par Michelle Obama à Joburg.

ArchivInfos est allé à la rencontre de cette militante engagée pour l’accès aux livres en Côte d’Ivoire et en Afrique. Pour archivinfos.com, le Dr. Kane Aminata se livre à cœur ouvert sur la genèse de son amour pour le livre. Elle nous parle également de ses projets et nous donne son avis sur diverses thématiques liées aux livres en Afrique.

Dr. Kane Aminata

Pouvez-vous nous retracer votre parcours d’excellence Dr. Kane Aminata ?

Quelle est votre relation avec les livres Nouveaux Horizons Dr. Kane Aminata ?

Expliquez-nous votre amour et passion pour les livres. D’où cet amour est-il né chez le Dr. Kane Aminata et comment avez-vous su le vivifier et le transmettre à d’autres personnes ?

J’ai un rapport aux livres qui est un rapport au savoir

Parlez-nous de votre expérience avec les clubs de lecture pour enfant

Dans votre carrière de libraires, quelles sont les innovations lancées dont vous êtes la plus fière Dr. Kane Aminata ?

Avez-vous une anecdote à nous raconter Dr. Kane Aminata ?

Quel regard portez-vous sur le domaine du livre et de la lecture en Afrique ?

Pouvez-vous nous retracer votre parcours d’excellence Kane Aminata ?

"Si le Dr. Kane Aminata doit se définir, je dirai que je suis chirurgien-dentiste, libraire"

Je dirai que je suis chirurgien-dentiste, libraire avec les librairies Kena et fondatrice du centre de lecture « Ici, on lit ensuite, on joue ».

Nous allons essayer de faire court. Très tôt, j’ai toujours su que je voulais faire la médecine. 

J’ai toujours été porté vers les autres, par les soins prodigués aux autres. Et donc la décision va se prendre quand j’avais six ans au décès de mon papa. De fil en aiguille, je fais un parcours sans faute jusqu’à l’obtention de mon baccalauréat.

Après mon baccalauréat, j’ai entamé ma formation universitaire au tronc commun de Médecine, Pharmacie et Ondoto-Stomatologie à l’université d’Abobo-Adjamé, devenue Université Nangui Abrogoua. De là-bas, je suis allé à l’université Félix Houphouët Boigny pour y faire de l’Ondoto-Stomatologie. J’en suis sortie en 2013 avec mon diplôme d’état de docteur en chirurgie dentaire.

Parallèlement, j’ai exercé comme journaliste animatrice sur les questions de femme et société à la radio Al Bayane entre 2007 et 2016. En 2018, je lance mon centre d’éveil à la lecture que je définis comme une bibliothèque atypique.

Il est atypique parce que le principe, c’est que les enfants viennent pour jouer. Sauf que la condition pour jouer, c’est de lire. Atypique aussi, parce que c’est une bibliothèque où nous recevons des bébés.

Pour moi, l’éveil à la lecture doit se faire très précocement. Les enfants doivent être exposés de façon précoce aux livres.

Je travaille aussi à l’UFR où j’ai eu mon diplôme au service de consultations et au service d’odontologie conservatrice.

Donc aujourd’hui, si le Dr. Kane Aminata doit se définir, je dirai que je suis chirurgien-dentiste, libraire. Je suis aussi fondatrice du centre de lecture « ici, on lit ensuite, on joue ».

Quelle est votre relation avec les livres Nouveaux Horizons Dr. Kane Aminata ?

Quand les gens m’entendent parler, ils me demandent l’université française dans laquelle j’ai étudié. Je leur réponds que je suis un pur produit de l’éducation ivoirienne.

Mais, je ne vois pas en quoi, je devrais envier des camarades qui ont étudié aux États-Unis ou en France. Je savais que j’avais la possibilité de rattraper mon retard grâce aux livres. La question du savoir, le terrain de jeu du savoir n’est pas la chasse gardée d’une seule frange de la population.

J’ai connu les livres Nouveaux Horizons en 2008. Pour moi, cette maison d’édition représente une opportunité. Une opportunité surtout pour les apprenants africains qui viennent d’origine modeste.

Nouveaux Horizons est la branche édition du département d’État américain qui subventionne les meilleurs livres américains traduits en français. Ces livres sont ensuite mis à la disposition des pays de l’Afrique francophone et Haïti à des prix très réduits.

J’ai commencé mon aventure de libraire en 2019 avec les librairies Kena. Les librairies Kena ne distribuent exclusivement que les livres édités par Nouveaux Horizons. J’ai connu une mésaventure où je voulais organiser un concours de lecture. J’avais à cet effet contacté des librairies pour acheter une quantité importante de livres, mais aucune n’avait pu me satisfaire ou voulu m’accompagner dans l’aventure.

Ma première commande était de 3 000 livres. L’année dernière, j’ai reçu 30 000 livres. Cette année, j’en ai reçu 40 000 et en quatre ans, c’est plus de 220 000 livres Nouveaux Horizons que j’ai commandés.

Ces différentes acquisitions ont fait du Dr Kane Aminata la meilleure distributrice de livres Nouveaux Horizons pour l’Afrique de l’Ouest. C’est l’African Regional Services Paris m’a décerné cette distinction pour mes actions promotionnelles en faveur de l’éducation et des livres Nouveaux Horizons.

Expliquez-nous votre amour et passion pour les livres. D’où cet amour est-il né chez le Dr. Kane Aminata et comment avez-vous su le vivifier et le transmettre à d’autres personnes ?

"De base, papa ne voulait pas que j’aille à l’école et je n’étais pas bien suivie à l’école."

Pour comprendre ma passion pour les livres, il faut remonter au décès de mon père après lequel j’ai rejoint une famille d’accueil.

Séparées donc aussi de notre mère, moi et ma petite sœur sommes restées chez un tuteur pour aller à l’école. Je me retrouve dans une grande maison remplie de livres. Les livres devinrent mon refuge et me sauvèrent la vie.

Ces faits ont lieu dans les années 1988 à une époque, où la télévision n’était pas souvent très répandue. J’arrive dans cette maison et je tombe sur des livres, d’excellents livres.

Les livres de cette époque étaient écrits dans un français assez soutenu. Et donc je dévore tous ces livres. Je les dévore littéralement. Arrivée chez mon tuteur en classe de CP, j’ai passé toutes mes journées à lire.

De petite fille extravertie, lumineuse je suis passée à quelqu’un de très introvertie avec ces événements qui sont survenus.

De base, papa ne voulait pas que j’aille à l’école et je n’étais pas bien suivie à l’école. Je me rappelle qu’en CE1, j’ai fini dernière. Et j’ai dit à mon grand frère, qui m’avait pris un répétiteur, que je trouvais que ce dernier ne valait rien.

Je souhaiterais que tu le renvoies. Il a accepté de le renvoyer à condition que je ramène d’excellents résultats. Après cet épisode, je fus première de classe jusqu’au CM2. J’ai obtenu le meilleur résultat de l’établissement lors de l’examen d’entrée en sixième.

Dans ma progression, je me rends compte qu’en fait, mes résultats ne sont pas le fruit du hasard. Partout où je passais, que ce soit au collège ou au lycée, les gens trouvaient que j’avais une façon d’être. Je donnais l’impression d’être la fille d’un ministre au lycée selon certaines personnes.

Les gens m’ont dit que dans ta façon de t’exprimer, on a l’impression que tu passes tes vacances en France. 

J’ai un rapport aux livres qui est un rapport au savoir

"Je ne lis pas parce que je veux passer du temps ou pour me distraire. Ce qui me distrait, c’est le fait d’apprendre. C’est apprendre qui me détend, c’est apprendre qui me distrait"

Au lieu de me prendre la tête, d’être arrogante, je me suis donné un objectif. Je me suis dit, « si je lis autant et que ça produit ces résultats, je dois continuer à lire. Plus tu lis, plus tu apprends, plus tu acquiers des connaissances et plus on te confie des responsabilités. Ma curiosité est dans le fait que je pose énormément de questions.

À chaque question, l’enseignant me faisait faire un exposé sur le sujet. Ma démarche consiste à me documenter, à faire une recherche documentaire et je suis généralement la personne à qui on donne la parole au cours des réunions.

J’ai dit aux gens que j’ai un rapport aux livres qui est un rapport au savoir. Je ne lis pas parce que je veux passer du temps ou pour me distraire. Ce qui me distrait, c’est le fait d’apprendre. C’est apprendre qui me détend, c’est apprendre qui me distrait.

Donc si apprendre me distrait, je n’ai de ce point de vue aucun problème à lire. Le fait d’avoir eu des professeurs qui ont une certaine rigueur scientifique à l’UFR de stomatologie m’a conforté davantage. Avec eux, aucune affirmation n’est gratuite. Elle doit avoir une base sûre.

Je prends au sérieux tout ce que je fais. Je suis très studieuse. Tout ce que je fais est documenté, écrit et recherché. Le rapport à la lecture du Dr Kane Aminata vient de la petite fille orpheline qui s’est retrouvée à Abobo. Elle n’aurait pas eu ce parcours, mais l’a eu grâce à ses lectures.

Dr. Kane Aminata

Parlez-nous de votre expérience avec les clubs de lecture pour enfant

Pour moi, maintenir des efforts constants est nécessaire pour apprendre. C’est ça que je partage avec les enfants d’autrui.

J’ai reçu dans mon centre un enfant de sept ans dont la scolarité s’élèverait à deux millions de FCFA. Sa maman l’a envoyé dans mon centre de lecture gratuit alors qu’il ne savait pas lire.

Une fois, nous avons fait une séance de lecture sur la loi sur la sécurité routière. J’ai demandé aux enfants: qui est piéton ici ? Et il a répondu “pas moi, parce que moi, on me dépose à l’école”.

À travers mon travail, je cherche à transmettre la quête du savoir et du savoir-vivre aux enfants, peu importe leur origine.

Et comment est-ce que j’y arrive ? C’est par l’initiation précoce des enfants à l’amour du livre. Pour moi, la première chose à faire quand l’on désire adopter une nouvelle habitude ou en laisser une mauvaise est d’interroger son environnement.

Quand vous dites que vos enfants n’aiment pas lire, regardez autour de vous. Qu’est-ce qui est facile d’accès ? Qu’est-ce qui est à leur portée ? En fonction de ce qui est à leur portée, vous comprendrez que telle habitude n’est pas le fruit du hasard. Il est le fruit de l’environnement dans lequel l’enfant a évolué.

J’invite les enfants au discernement à ce qu’ils aient eux-mêmes leur libre arbitre. Mais, j’influence aussi leur choix. Je fais aujourd’hui lire à mon fils de seize ans des livres sur l’influence et la manipulation.

Au cours d’une conversation, il m’a confié que quand quelqu’un l’insulte, il voit ces insultes comme un appel au secours. Il ne lui en veut donc pas. Mon enfant n’aurait pas eu cette réaction s’il n’avait pas lu des livres.

Dans votre carrière de libraires, quelles sont les innovations lancées dont vous êtes la plus fière Dr. Kane Aminata ?

Alors, je pense que l’innovation première qu’on a eue, c’est cette façon que nous avons eue de réinventer la librairie. Quand vous allez dans les librairies traditionnelles en général, on vous laisse planer tout seul dans les rayons et vous vous démerdez.

Pour trouver le livre adéquat, j’utilise une démarche diagnostique utilisée lors de l’interrogatoire de l’examen clinique. J’ai adapté cette démarche à ma fonction de libraire. Quand les gens viennent, nous établissons un diagnostic de leurs besoins et de leur profil.

En fonction de ce diagnostic et du budget, nous proposons les livres adaptés aux besoins des clients. Moi, je ne vends pas des livres parce que je veux me faire de l’argent. Je vends des livres qui vont être lus et changer la vie des gens. Je crois au pouvoir puissant, transformationnel des livres.

L’échange se déroule généralement comme suit :

“Madame, est-ce qu’on peut me conseiller un livre ? En général, quand vous venez chercher un livre, c’est que quelque chose s’est passé, vous avez eu un déclic, une prise de conscience. Qu’est-ce que vous cherchez à changer ? Quels sont vos objectifs à court, moyen et long terme ?

Dernièrement, ceci est arrivé. Au travail, ça ne va pas. Avec mon mari, ça ne va pas. En réalité, c’est la situation que vous vivez mal. Vous n’avez pas forcément besoin d’un livre en management, mais plutôt d’un livre de réconciliation avec vous-même”.

La personne peut venir avec une idée claire en tête. Et puis, à l’issue de l’échange avec elle, je réalise que ce n’est pas réellement son besoin.

Et souvent, je vous promets que la personne veut peut-être prendre un livre qui coûte 7000 FCFA. Je lui conseille un livre qui coûte 4000 FCFA.

Dr. Kane Aminata

Avez-vous une anecdote à nous raconter Dr Kane Aminata ?

Une fois, j’ai reçu l’appel d’une dame qui m’a dit qu’elle voulait le livre, “l’obstacle et le chemin” pour son adolescente de seize ans. Je lui ai conseillé de prendre plutôt “Pas besoin d’être un génie pour réussir” écrit par une américaine d’origine ghanéenne.

Votre fille peut s’identifier à l’auteur. Je n’ai pas celui que vous recherchez. Si je vous dis de prendre celui conseillé, vous risquez de le prendre, mais en n’étant pas satisfaite.

Une autre librairie est plus proche de vous que de moi. Donc, allez dans cette librairie, prenez les deux livres, feuilletez-les, comparez les tables des matières et choisissez.

J’ai pris la peine de chercher le numéro de téléphone et la localisation de la librairie pour les lui envoyer. La dame m’a rappelé pour dire, madame, je veux vous dire merci. Et j’ai dit que ce sont les gens de la libraire qu’ils doivent vous remercier. Je suis venue dans cette librairie, j’ai vu les deux livres, j’ai comparé et j’ai pris celui que vous m’aviez conseillé.

Si vous étiez venue prendre ce livre chez moi, vous seriez restée sur votre faim. Vous n’aviez pas d’éléments de comparaison. Vous auriez pensé que comme je cherche forcément à vendre mon livre, je vous ai forcé à le prendre. Et elle m’a dit Madame, soyez certaine que je vous recommanderai.

Ça, c’est ce qu’est Kane Aminata. C’est cette âme que je donne à ma librairie. Donc ça, c’est suffisant en fait pour marquer la différence avec les autres librairies.

C’est une façon innovante de réinventer la librairie parce que la librairie traditionnelle se meurt. Beaucoup de librairies ferment leurs portes.

Quel regard portez-vous sur le domaine du livre et de la lecture en Afrique ?

C’est un regard mitigé. Mitigé, d’une part, à cause de la qualité de la production littéraire et, d’autre part, aux nouvelles habitudes sociales. Et entre les deux le fait que le secteur du livre est appelé à se réinventer. Il est menacé de disparition.

Pour la qualité de la production littéraire, j’annonce que je me lance aussi dans l’édition. “Le Monde” a écrit un article assez cinglant sur la qualité de la production littéraire en Côte d’Ivoire.

Beaucoup de livres sont mis sur le marché, mais pèchent par la qualité du contenu.

Je ne donne pas les livres de beaucoup d’écrivains contemporains à mes enfants. J’ai grandi avec des livres d’un certain niveau et je veux qu’ils lisent ces livres pour avoir une base.

Sur la question de la qualité, nous devons nous former. Nous devons travailler à mettre sur le marché des livres qui peuvent concourir à des prix prestigieux, internationaux.

Nous avons aussi ces nouvelles habitudes sociales qui sont liées aux progrès technologiques. Aujourd’hui, on peut écrire des livres avec chat GTP. Les gens sont plus sur leurs tablettes, sur leurs écrans. Ils ne veulent pas par exemple lire et préfèrent les vidéos. J’ai posté un long texte une fois et un internaute m’a donné une réponse étonnante. “C’est trop long, je ne lirai pas, je préfère que tu fasses une vidéo”.

C’est un facteur qui n’aide pas l’industrie du livre à aller de l’avant. Par ailleurs, beaucoup ne reconnaissent pas la nécessité d’investir dans le livre. C’est là que se trouve un gouffre entre l’Europe et l’Afrique. J’ai des idées, des communautés, des zones rurales où les enfants n’ont jamais vu de livres.

Le livre a encore de l’avenir, mais nous devons travailler sur la qualité des contenus.

2 commentaires

  1. Avatar
    LOUKPEY Houéfa

    Voilà qui vient me redonner du baume au cœur pour encore plus lire.
    J’ignorais jusqu’à ce jour qu’avec chapGpt, loin de faire des recherches, je pouvais aussi écrire du contenu.
    « Influencer dans le choix du livre avec un contenu adéquat à la personne tout en lui laissant le libre arbitre », je dirai que votre haute par le parcours des circonstances s’est auto-formée à Bibliothéconomie et dixipline connexe du domaine. Elle propose les mêmes services qu’un spécialiste avec la touche atypique comme elle le dit. Faire de la recherche documentaire c’est édifiant pour tous.

    Je crois que mon leitmotiv serait dorénavant:
    « Renouer avec la lecture en lisant un livre papier par mois » car je crois à cette phrase:

    《Tu lis, plus tu apprends, plus tu acquiers des connaissances et plus on te confie des responsabilités.》

    Merci Archiv’Infos pour ce moment inédit d’échange avec le Dr KANE : j’ai beaucoup appris sur sa personne et la place de choix qu’on a entant que spécialiste apte à contribuer à l’éducation d’une nation.

  2. Avatar
    KONE SEYDOU

    J’ai beaucoup de chance de faire partir de ce qui suivent Dr Kane Aminata sur sa page.
    Depuis le jour où j’ai assisté à la dédicace de son livre intitulé » Les mots qui apaises » au centre culturel jacques Aka de Bouaké (dont je garderai toujours un souvenir car je prendrai toujours soins de celui dont j’ai acheté), j’ai vu en elle un exemple à suivre, une source d’inspiration. Ce jour là, elle nous a fait presque tous couler des larmes.

    Merci infiniment de nous montrer toujours la Voie Dr Kane.

    Je acheté »l’ego est l’ennemi » et dès que je finis de lire j’achèterai un autre dont j’ai très envie de lire. »L’obstacle est le chemin »

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