À la rencontre de l’archiviste Chrisalia AVOMO MBA
À la rencontre de l’archiviste Chrisalia AVOMO MBA

À la rencontre de l’archiviste Chrisalia AVOMO MBA

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À la rencontre d’un SID est une série d’articles de ArchivInfos dédiée à des collègues, documentalistes, bibliothécaires et archivistes. Ces articles ont pour but de leur permettre de partager avec la communauté ArchivInfos leur parcours et connaissance sur divers sujets.

Dans ce billet, nous allons à la rencontre de l’archiviste Chrisalia AVOMO MBA, étudiante en archivistique au Gabon. Elle partage avec nous son parcours et son avis sur quelques sujets.

Quel est le parcours de la SID Chrisalia AVOMO MBA ?

SID Chrisalia AVOMO MBA, archiviste gabonaise.
SID Chrisalia AVOMO MBA

J’ai eu mon Bac B en 2014. Passionnée par l’espagnole, je me suis inscrite au Département d’Études ibériques et latino-américaines de l’université Omar BONGO.  Mais, animée par le désir de suivre une deuxième formation, j’ai opté pour les Sciences de l’information et de la communication.

 En 2017, j’ai réussi au concours d’entrer à l’Institut Universitaire des Sciences de l’Organisation. Je me suis inscrite dans la filière Gestion de l’information et des Documents dans les Organisations (documentationarchives).

J’ai opté pour l’archivistique au détriment de la documentation ou encore de la bibliothéconomie parmi les choix de spécialisation. Ce sont mes enseignants et mes stages pratiques en entreprise qui m’ont fait aimer les archives.

Dans le but d’apprendre et de me perfectionner davantage, j’ai eu à faire des stages dans diverses structures. J’ai fait un stage à la Direction générale des archives nationales, de la Bibliothèque Nationale et de la Documentation Gabonaise. Mon séjour au sein du Ministère de l’Intérieur m’a également permis d’apprendre. J’ai obtenu ma licence professionnelle en 2020.

Quels sont les projets de l’archiviste Chrisalia AVOMO MBA ?

Aussitôt diplôme en poche, je me suis inscrite en master Ingénierie documentaire. Mon désire, est de faire partie de l’élite en archivistique au Gabon, mais aussi en Afrique. Autrement dit, je veux devenir une experte notamment en archivage électronique.

Je suis à cet effet parallèlement des formations de perfectionnement dans le domaine numérique afin d’acquérir plus de connaissances.

Pourquoi avoir choisi cette profession ? 

J’ai choisi cette profession au départ par orientation. La jeunesse ne s’y intéresse pas vraiment. Il me plaît bien d’exercer un métier « rare ». Mais, une fois au cœur du métier d’archiviste, j’ai développé un amour pour les archives. L’archivistique est un domaine tellement passionnant et important. Les archives sont au cœur même de l’administration, de l’histoire de toute une nation.

Étant de nature organisée et conservatrice, des qualités essentielles pour être archiviste, j’ai su que j’ai trouvé ma voie professionnelle. Je m’y sens épanouie et je ne regrette pas mon choix.

Que pensez-vous des recrutements sur les missions d’archivage ?

Les femmes méritent d’avoir plus de chance afin de prouver leurs compétences et leurs valeurs. Je pense d’ailleurs que le métier d’archiviste correspond mieux aux femmes. Je n’ai pas l’intention de dévaloriser les capacités des hommes en matière de gestion des archives. Mais, les femmes ont naturellement le sens de l’organisation, de la gestion, de la conservation. Ce sens est inné en elles.

Ces différentes activités sont très importantes en archivistique.  Le travail archivistique ne se limite pas juste à la force physique. Ce sont les tâches intellectuelles qui sont les plus importantes. Au cours du traitement, les aides-archivistes peuvent nous aider pour le transport des cartons lourds remplis de documents.

Que voudriez-vous partager avec vos sœurs qui sont dans le domaine ?

Je voudrais déjà commencer par les féliciter, car c’est un domaine qui demande efforts, énergies, dévouement, temps et des formations quotidiennes. Ensuite, je voudrais leur dire de ne rien lâcher, de ne pas être découragés par ceux qui dénigrent ce métier.

N’ayez pas peur de relever les défis professionnels. Soyez fière d’être archiviste et continuez à vous perfectionner. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons Renforcer Les Archives par le genre féminin.

Quel est votre mot de fin l’archiviste Chrisalia AVOMO MBA

Les archives ne sont pas que de vieux papiers et les archivistes ne sont pas des conservations de vieux papiers. Cette conception des archives est erronée. Les archives concernent aussi bien les documents papier et les documents numériques.

Par ailleurs, c’est grâce à tout le travail fait en amont que retrouver les documents devient facile. Les archives sont tellement importantes pour le passé, le présent et l’avenir du monde. C’est la raison pour laquelle, j’invite la jeunesse à s’intéresser davantage aux secteurs de l’archivage.

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