Programme nouveaux professionnels de l’ICA 2023 : à la rencontre de Gaëlle STEPHAN
Programme nouveaux professionnels de l’ICA 2023 : à la rencontre de Gaëlle STEPHAN

Programme nouveaux professionnels de l’ICA 2023 : à la rencontre de Gaëlle STEPHAN

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La cohorte du programme nouveaux professionnels de l’ICA 2023 se compose de six lauréats. Dans ce deuxième numéro de notre série à la rencontre des NPP de l’ICA 2023, nous allons découvrir Gaëlle STEPHAN.

Elle est architecte du patrimoine et vient du Liban. Découvrons ensemble Gaëlle STEPHAN, nouveaux professionnels de l’ICA 2023.

Gaëlle STEPHAN fait partie des lauréats du programme nouveaux professionnels de l’ICA 2023. Architecte du patrimoine, elle est engagée.
Gaëlle STEPHAN lauréate du programme nouveaux professionnels de l’ICA 2023

Quel est votre parcours universitaire , Gaëlle STEPHAN lauréate du programme nouveaux professionnels de l’ICA 2023 ?

Après l’obtention de mon baccalauréat, j’ai intégré la licence sciences en études architecturales à l’Université Saint-Esprit de Kaslik au Liban. Après l’obtention de mon diplôme en 2015, j’y ai poursuivi mes études en master Architecture.

En 2017, j’ai obtenu mon premier master. Mon premier, car je me suis aussitôt inscrite dans le master études du patrimoine mondial à l’Université technique de Brandebourg Cottbus-Sentenberg. Au sein de cette université, j’ai décroché en 2021 ma maitrise en architecture et études du patrimoine mondial.

Quel est votre parcours professionnel ?

J’ai très tôt commencé les expériences professionnelles. Déjà à l’université, en dehors de mes cours, j’ai pris part à divers ateliers et stages. Ces différentes activités ont eu lieu au Liban et à l’international et portaient sur divers sujets. Ils concernaient des sujets qui ont rapport au patrimoine comme l’archéologie et la restauration. Plus précisément, les sujets se rapportent à :

  • la fouille de données via le site relevés et numérisation de données graphiques ;
  • l’analyse des composants architecturaux ;
  • la gestion des bâtiments patrimoniaux ;
  • aux visites de sites ;
  • aux interprétations typologiques.

Au Liban, entre 2013-2016, j’ai notamment eu à travailler comme interne à Y.M architecture et au bureau Michel Akl. J’ai également travaillé au sein du bureau d’architecture et de design ADO et avec le groupe ERGA.

À l’international, j’ai été interne à l’Université catholique Pazmany Pety (2016) en Hongrie et à Cottbus en Allemagne (2017-2018). En plus, j’ai aussi travaillé en tant qu’assistante logistique à Manama, au Royaume de Bahereïn pour l’UNESCO. Depuis 2020, je fais partie du personnel scientifique de l’ICOMOS au Liban.

Par ailleurs, je participe activement à des projets de volontariat au Liban et à l’étranger. Ces activités abordent des questions spirituelles et psychosociales avec des applications pratiques qui visent l’amélioration intérieure.

Pouvez-vous nous parler de votre implication professionnelle au sein des organisations internationales (UNESCO, ICOMOS, BACA) ?

J’ai eu la chance de travailler avec des organisations internationales sur des projets liés au patrimoine. Mon travail couvrait une grande variété de tâches. Ces dernières concernaient notamment deux tâches principales.

D’une part, cela prenait en compte le volet de la sauvegarde de l’aspect matériel du patrimoine à leur documentation. D’autre part, elles concernaient la communication de leurs dimensions immatérielles. Ces dernières se trouvent à la racine de toutes les manifestations physiques de la culture.

Je suis actuellement Jeune Ambassadrice Programme des jeunes ambassadeurs du patrimoine européen 2023. Grâce à mes engagements dans ses organisations internationales et à mon rôle actuel d’ambassadrice, j’ai initié diverses activités. J’ai notamment réussi à animer et à mettre en place plusieurs relations culturelles entre les différents acteurs de terrain.

Enfin, j’ai également eu comme mission de créer et de conserver de contenus multilingues. J’ai notamment rédigé pour le Patrimoine culturel et nouvelles technologies CHNT avec ICOMOS Autriche et pour la revue du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Gaëlle STEPHAN lauréate du programme nouveaux professionnels de l’ICA 2023. Architecte du patrimoine, elle est engagée.

Pouvez-vous nous parler brièvement de votre expérience de mentorat avec le programme de mentorat de l’ICOMOS ?

Avec l’ICOMOS, j’ai eu la chance de participer à un programme de mentorat. Le programme de mentorat de l’ICOMOS fut une expérience très intéressante et enrichissante. Il m’a permis d’avoir la chance d’être en contact étroit avec un expert dans le domaine culturel et patrimonial. L’échange professionnel a nourri mes connaissances et m’a aidé à mieux orienter et planifier mes objectifs de carrières.

Le programme de mentorat de l’ICOMOS est un processus d’apprentissage à double sens. Mon mentor et moi avons tous deux partagé nos connaissances sur divers sujets. Nous avons par exemple échangé sur les axes d’améliorations dans le domaine de l’archéologie.

Pourquoi avez-vous postulé pour le Programme Nouveaux Professionnels de l’ICA 2023 ?

A priori, je n’ai pas fait une formation spécifique en archivistique, mais les archives font partie intégrante du patrimoine. J’ai voulu faire partie du Programme Nouveaux Professionnels de l’ICA 2023, car les archives sont les témoins de notre histoire. Elles sont témoins de l’existence intellectuelle des humains et de la mémoire des civilisations.

À travers ce programme, je désire apprendre de manière plus approfondie les techniques de préservation du patrimoine. Et plus précisément, je m’intéresse à la manière de préserver les archives. Notamment, je m’intéresse aux archives dont les souvenirs ont fait objet de négligence ou qui sont sur le point de s’estomper.

Cela me permettra d’analyser pour l’avenir comment les actions présentes affecteront le cours et la durée de vie de certains joyaux historiques. Étudier les archives sera une complémentarité à ma formation universitaire. L’apprentissage de telles compétences me permettra de donner un sens à l’histoire.

Cet aspect et ces compétences sont pertinents de nos jours avec la multiplication des médias et des canaux de communication.

J’envisage compléter ma formation universitaire par des pratiques d’archivage et de gestion des documents. Je crois que ces pratiques constituent un prolongement et une continuité naturels de mes formations en études du patrimoine mondial.

Le programme nouveaux professionnels de l’ICA 2023 m’offre une possibilité de commencer mon apprentissage en archivistique. Je pourrai apprendre de mon mentor, travailler en collaboration avec les autres lauréats du programme. J’aurai aussi la possibilité le fruit de nos travaux au cours du congrès ICA d’Abu Dhabi 2023. Ce congrès aura lieu en octobre aux Emirates Arabes Unis.

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