L’Ordre national des experts-comptables du Sénégal a tenu une Assemblée générale à Dakar. Un sujet très préoccupant a fait objet de débat. L’Ordre s’intéresse à l’incursion du numérique dans les métiers comptables.
ArchivInfos, vous propose l’essentiel des réflexions menées en cette Assemblé générale.
L’économie numérique : une préoccupation pour l’Ordre national des experts comptables du Sénégal
Le numérique et la digitalisation des processus font aujourd’hui partie intégrante des différents corps de métier. Le secteur de la comptabilité n’y échappe pas. 98 experts, 65 stagiaires et 50 pratiquants professionnels, c’est le nombre de pratiquants professionnels qui ont pris part à l’assemblée générale de l’Ordre national des experts-comptables du Sénégal.
Ces membres de l’organisation des experts du Sénégal (Ones) ont réfléchi sur l’avenir du métier face à la digitalisation du secteur.
De plus en plus, bon nombre d’échanges et de transactions s’opèrent par voie électronique. En effet, la loi n° 2008 — 08 du 25 janvier 2008 sur les transactions électroniques fait obligation de certifier des écrits électroniques après transactions.
Ainsi, les comptables sont tenus d’avoir des compétences en matière du numérique pour faire face aux nouveaux enjeux.
Les enjeux de la digitalisation pour le métier d’expert-comptable
Les comptables doivent pouvoir identifier l’auteur d’un écrit électronique et vérifier son intégrité ou encore la sincérité d’une signature électronique. Ils doivent pouvoir donner la preuve que tels actes ont réellement fait objet de transaction électronique.
Ainsi, en cas des contentieux qui pourraient survenir à l’occasion du commerce électronique, ils seront en en mesure d’éclairer le juge. Cette intervention sera également nécessaire dans les procédures pénales. Plus exactement, elle le sera à l’occasion des contentieux relatifs à la cybercriminalité ou impliquant l’usage de systèmes informatiques.
Voilà autant de compétences que doivent les comptables pour être en phase avec les nouvelles dispositions. Ces dispositifs lui permettront de se protéger et de mieux servir les citoyens. Ils lui demandent aujourd’hui d’être aussi plus vigilant dans l’exécution de leurs tâches.