Dans ce dernier numéro de notre série à la rencontre des nouveaux professionnels de l’ICA 2023, nous allons découvrir Saman Quraishi.
Saman Quraishi est une historienne indienne de l’architecture. Allons à la rencontre de cette lauréate du programme des nouveaux professionnels du Conseil de l’international des archives.
Quel est votre parcours Saman Quraishi?
J’ai une formation d’historien de l’architecture. Je suis notamment titulaire d’une maitrise d’architecture en histoire, théorie et critique à l’Université CEPT, Ahmedabad en Inde.
Je travaille actuellement en tant qu’archiviste en architecture aux Archives de la CEPT. Ces dernières sont les seules archives indiennes sur l’architecture et l’habitat. Elles visent à acquérir, organiser et préserver l’histoire de la pédagogie et de l’habitat.
Mon travail au sein de cette organisation consiste à gérer, décrire et conserver trois titres de collection. Ils ont trait :
- aux praticiens professionnels ;
- à l’histoire orale ;
- et à la collection spéciale aux Archives de la CEPT.
J’œuvre à faciliter leur accès et recherche. Par ailleurs, j’explore constamment les moyens de développer le contenu de la recherche par le biais des pratiques archivistiques et de l’écriture critique.
Je travaille actuellement sur un projet de recherche intitulé « L’artisanat de l’archivage : à travers les collections ». Ce projet s’étend sur le rôle d’un archiviste architectural et sur les valeurs qu’il ajoute aux collections.
En outre, j’ai également contribué au livre intitulé People Called Mumbai. Je l’ai écrit en collaboration avec le People Place Project situé à Mumbai. Je suis aussi un membre actif au sein du LEAF — Inde. En son sein, j’ai eu à organiser une exposition itinérante à l’échelle nationale.
Pourquoi avez-vous postulé au programme des nouveaux professionnels de l’ICA?
Le programme pour les nouveaux professionnels offre diverses opportunités. Il est un excellent moyen qui permet aux professionnels des archives en début de carrière d’apprendre de leurs pairs.
Il offre l’opportunité de se familiariser avec les discours en constante évolution dans le domaine des archives. Le programme me permettra de renforcer mes capacités et de m’ouvrir sur le monde. Il m’aidera à exceller et à approfondir mes connaissances de la discipline.
Je considère ce programme comme une plateforme appropriée pour découvrir les progrès et les avancées réalisés dans le domaine des archives. Je pourrai ainsi les mettre en œuvre ici en Inde.
L’Inde est un pays émergent et en développement. Le discours sur l’archivage et la préservation numérique y sont relativement récents. Le pays ne dispose pas de beaucoup d’options de formation et de cours d’archivage formels.
J’ai beaucoup de chance d’être un membre actif du programme des nouveaux professionnels du conseil international des archives. Je pourrai entrer en contact avec des archivistes et des gestionnaires de documents enthousiastes du monde entier.
C’est aussi un honneur d’avoir un mentor expérimenté qui accompagne tout au long du programme. Nous pouvons discuter des façons dont la profession d’archiviste fonctionne et comprendre ses différentes perspectives et nuances.
Avez-vous des projets ou des idées à mettre en œuvre en Inde à la fin du programme nouveaux professionnels de l’ICA ?
En tant que jeune professionnel des archives, je suis constamment en train d’explorer et de comprendre les différentes avancées dans le domaine. Je suis également à l’affût des voies d’apprentissage qui peuvent m’aider à me familiariser avec ces différentes avancées.
Je m’intéresse à divers sujets, dont la gestion et la préservation des documents numériques et des collections hybrides. La recherche d’outils et de logiciels appropriés pour la préservation numérique font également partie de mes sujets de prédilection. Je serai heureux si la communauté des NPP s’intéresse, s’engage et développe des compétences qui vont dans ce sens.
Le processus de numérisation est l’un des aspects cruciaux de l’archivage. Les technologies et modes de production de l’information ne cessent d’évoluer. Je souhaite développer une plateforme d’engagement qui puisse aider la nouvelle communauté professionnelle à acquérir de nouvelles compétences en la matière.