L’ancien président français Nicolas Sarkozy encore plongé davantage dans l’affaire financement illégal de campagne 2007. Alors que sa partie de défense se mobilise vaille que vaille, deux archives électroniques de Thierry Gaubert sortent en bombe et le discréditent. L’homme d’affaires a laissé des traces sur la Libye dans son ordinateur.
L’affaire de financement illégal de la campagne de 2007 dans laquelle l’ancien président français est condamné est loin d’être à son terme. De nouvelles découvertes d’informations compliquent la tâche à la partie de défense de l’ancien président.
Financement campagne Nicolas Sarkozy: deux archives électroniques découvertes dans les placards de la police nationale
Un disque dur et une clé USB. C’est parti pour un rebondissement dans l’affaire de financement campagne Nicolas Sarkozy de 2007. C’est il y a 10 ans que les deux outils informatiques ont été saisis chez monsieur Thierry Gaubert. L’opération s’inscrit dans le cadre de l’enquête des présumés financements libyens. La police a scellé les deux outils et les a déposés dans ses placards selon Médiapart.
Le contenu de ces deux outils électroniques saisis chez l’homme d’affaires Thierry Gaubert n’arrange guère le président Nicolas. Déjà condamné dans plusieurs autres affaires politico-financières et récipiendaires avant 2007, les archives de Gaubert confirment l’existence d’une relation entre lui et le président Nicolas Sarkozy. Chose que ce dernier avait niée devant les juges ou devant la presse. Il disait n’avoir plus eu le moindre rapprochement avec l’homme d’affaires après 1996 selon le journal Libération.
Quelle information peut-on lire sur les deux outils électroniques ?
Selon les investigations du site Médiapart, les agents de l’office anticorruption de la police judiciaire ont découvert des initiales « NS » ou Nicolas Sarkozy dans de multiples occurrences. Ces occurrences sont entre autres : « dîner NS », « cadeau NS », « rendez-vous NS » ou encore « NS hier ».
D’un autre côté, le même média raconte que l’ex-président entretient ces relations d’ombres par le biais de son ancien ministre Brice Hortefeux. Ce dernier a joué l’intermédiaire entre lui et l’homme d’affaires Gaubert. Les initiales suivantes : « B » ou « BH » apparaissent également dans les notes de l’affairiste.
À ces informations, par ailleurs s’joutent d’autres documents découverts sur les deux outils tels que « NS Campagne ». C’est une note qui date de 2006, associé à un mail portant objet « Bon voyage ». Elle confirme les pistes de l’enquête de présumés financements libyens.
En somme, les deux archives électroniques saisies chez Thierry Gaubert apportent de nouveaux éléments à cette enquête judiciaire. Les documents découverts confirment bel et bien les relations entre les deux hommes pourtant niés.