Le Gabon a amorcé sa stratégie de transformation numérique. Cette dernière se traduit par l’adoption d’un plan d’accélération de la transformation 2021-2023. Ce plan intègre divers projets numériques. C’est dans ce cadre que le groupe indien Shapoorji Pallonji désire une collaboration avec le Gabon.
Le groupe indien Shapoorji Pallonji et le Gabon vers une collaboration dans le domaine du numérique
A l’instar du Sénégal qui dispose d’un nouveau datacenter Onix, le Gabon aussi veut enrichir son écosystème numérique. L’un des objectifs phares du plan d’accélération de la transformation 2021-2023 est la mise en place d’un Datacenter national.
C’est dans ce cadre que les dirigeants du groupe indien Shapoorji Pallonji ont effectué une visite au Gabon. En effet, le ministre de l’Économie numérique a reçu en audience un cortège d’hommes d’affaires du groupe Shapoorji Pallonji.
Ces derniers désirent travailler avec le gouvernement gabonais dans le domaine du numérique. Ils ont notamment proposé leur expertise pour tout projet qui a rapport à la conception, la mise en place et la maintenance d’infrastructures numériques.
Ces infrastructures concernent aussi les datacenters. Pour rappel, le groupe avait déjà eu à mener de tels projets au Ghana, en Égypte et en République démocratique du Congo. Ils ont échangé avec le ministre sur le projet d’extension du Backbone national dans les trois autres provinces du Gabon.
Construire un datacenter national : un projet phare du gouvernement gabonais
Le gouvernement a placé pour priorité la construction d’un datacenter national. Ce dernier permettra notamment de gérer et de stocker les données.
Il fut le fruit d’échanges entre le ministre de l’Économie numérique et son homologue chargé de la promotion des investissements. Cet échange avec le groupe indien constitue la suite des discussions entre les deux ministres.
Le ministre de l’Économie numérique a alors demandé à ses services de continuer les échanges avec le groupe indien. L’administration centrale aussi bien que les entreprises sous tutelles devront continuer les échanges pour mieux étudier la proposition du groupe.
Source : DCmag