Plus rien ne va aux Archives nationales d’Haïti. En proie à des difficultés sécuritaires, Haïti n’est plus un droit sur pour ses citoyens.
Le mercredi 15 mars 2023, un nouvel employé des archives nationales a fait objet d’enlèvement à Port-au-Prince.
Les archives nationales d’Haïti dénoncent le kidnapping de leur employé
Contrairement au Bénin qui présente des raisons pour visiter ses archives nationales, tel n’est pas le cas pour l’Haïti. Alors qu’il revenait du boulot, Hanze Merisma, agent aux Archives nationales a fait objet de kidnapping. C’est un acte ignoble qui a suscité la réaction de l’institution mère de gestion des archives du pays.
Sa direction a révélé le caractère barbare de l’acte ainsi que la colère qu’il a suscitée auprès des autres employés. Il a créé traumatisme et souffrance chez les collègues, les proches et la famille du disparu.
Les archives nationales ont aussi dénoncé l’impact que cet acte pourrait avoir sur le bon fonctionnement de l’institution. Elles appellent à cet effet les ravisseurs à procéder à la libération immédiate et sans aucune condition de Hanze Merisma.
Kidnapping des agents de l’État civil : un acte récurrent
Pour rappel, au début du mois de mars, un autre agent de ladite institution a aussi fait objet d’enlèvement. Cet agent était Jean Brunel Chermeil, technicien d’État civil.
L’institution avait déjà dénoncé la gravité de l’acte ainsi que son impact sur son bon fonctionnement. Elle avait aussi condamné l’acte et demandé la libération de l’otage.
Le 6 mars après une séquestration de 5 jours, Jean Brunel Chermeil a fini par être libéré.
La séquestration de ces agents vient à un moment où les demandes d’extraits des archives ont augmenté. En effet, beaucoup éprouvent des difficultés pour avoir accès à leur extrait de naissance afin de faire une demande de passeport.
La récurrence d’enlèvement des agents des Archives nationales d’Haïti devient alors inquiétante. La prise de mesures urgentes pour assurer la protection de ces agents dans l’exécution de leur fonction est importante. Le contraire risque de provoquer une paralysie totale des activités des Archives nationales d’Haïti. Cela pourrait mettre en danger la bonne gestion et conservation des archives du pays.