Dans son programme pour l’élection présidentielle, Khalifa Ababacar Sall met en avant la volonté politique du Sénégal dans le domaine des technologies. L’ancien maire de Dakar souligne également l’importance de la souveraineté numérique. Il envisage d’accorder davantage de place à l’open source au sein de l’administration.
Axes de développement numérique de Khalifa Ababacar Sall
À l’image d’Aliou Mamadou Dia, le numérique occupe une place importante dans le programme du candidat Khalifa Ababacar Sall.
Khalifa Ababacar Sall aborde plusieurs points clés de son programme numérique. Il met en lumière le fonds de financement du secteur du numérique ainsi que l’éducation aux compétences numériques.
Toutefois, il souligne la nécessité de passer des promesses aux actions concrètes concernant la digitalisation de l’administration. Ce sera aussi le cas pour le projet d’extension d’Internet dans les zones rurales.
Le candidat de la Coalition Khalifa Président reconnaît que le bilan actuel en matière de technologies au Sénégal est perfectible. Cependant, il souligne les bases solides sur lesquelles le pays peut progresser dans le domaine numérique.
Il met en avant les avancées en matière de régulation des données personnelles. Khalifa Ababacar Sall appelle aussi au renforcement de la Commission de Protection des Données.
Renforcement de la Régulation et de l’Infrastructure au cœur du projet de Khalifa Ababacar Sall
Khalifa Sall insiste sur la nécessité d’une évolution du rôle des régulateurs, notamment l’ART. Le rôle de ce dernier doit aller au-delà de simples sanctions et licences. Il propose de valoriser davantage l’open source dans l’administration. Ceci marque une différence entre son programme et celui d’autres candidats comme Amadou Ba.
Pour lui, le rôle des acteurs étatiques tels que SENUM dans le déploiement de l’infrastructure numérique doit être amélioré.
À travers ces propositions, Khalifa Sall ambitionne de placer le Sénégal sur une trajectoire de développement numérique plus inclusive et souveraine. Sa réussite serait sans aucun doute une avancée notable pour le Sénégal aussi bien sur le plan numérique qu’économique.