L’interopérabilité des données au Sénégal franchit une nouvelle étape. Dès décembre 2025, le pays lancera la première phase de sa plateforme nationale d’échanges d’informations. Ce projet, initié en avril par le gouvernement, s’inscrit dans le New Deal Technologique.
Une plateforme pour fluidifier les échanges
La plateforme vise à relier ministères, agences publiques et structures privées. Elle fluidifie la circulation de l’information et renforce la sécurité des données. Dans un premier temps, elle permettra d’accélérer le versement des aides sociales aux familles vulnérables.
Selon le ministère de l’Économie numérique, l’interopérabilité n’est pas qu’une innovation technique. Elle constitue aussi un levier de modernisation administrative et de bonne gouvernance.
Le projet facilitera les démarches des citoyens et des entreprises. Il contribuera aussi à plus de transparence dans la gestion publique.
Le Sénégal a adopté en février 2025 le New Deal Technologique. Ce programme ambitieux vise à transformer l’administration et à optimiser les ressources publiques. La plateforme d’interopérabilité s’intègre dans l’Agenda Sénégal 2050. L’objectif est clair : positionner le pays comme un hub numérique en Afrique de l’Ouest.
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Interopérabilité des données au Sénégal : des bases solides pour l’e-gouvernement
Le Sénégal multiplie depuis plusieurs années les réformes numériques. On peut citer la plateforme Sénégal Services et la dématérialisation progressive des procédures. La généralisation de l’e-gouvernement confirme la volonté d’adapter l’administration aux besoins modernes.
Avec un taux de pénétration Internet de 70 %, l’écosystème numérique est dynamique. L’interopérabilité offrira aux start-up un accès sécurisé et standardisé aux données publiques.
Cette ouverture stimule l’innovation et renforce la confiance dans l’administration numérique.
Elle participe aussi à l’essor du mobile money et à la digitalisation des services financiers.
L’interopérabilité des données au Sénégal symbolise un tournant vers une gouvernance plus moderne. Elle promet de renforcer la transparence, d’améliorer l’efficacité et de soutenir l’innovation. Le pays confirme ainsi sa volonté de devenir un leader numérique régional d’ici 2050.