À partir du 3 novembre 2025, la carte d’embarquement numérique Ryanair deviendra la seule option valable pour monter à bord des avions de la compagnie low-cost. Cette décision s’inscrit dans la stratégie de digitalisation de Ryanair, visant à fluidifier les procédures d’embarquement.
Mais ce virage numérique se heurte à des réglementations locales. Les aéroports marocains continuent d’exiger une carte d’embarquement imprimée, plaçant ainsi passagers et transporteurs face à un défi logistique.

Une obligation papier dans plusieurs pays
Cette règle s’applique également à certains aéroports en Albanie (Tirana) et en Turquie, à l’exception de Dalaman. Face à cette situation, Ryanair s’engage à fournir gratuitement une carte papier à ses comptoirs d’enregistrement pour les passagers en difficulté avec la version digitale.
Que ce soit en raison d’un téléphone déchargé ou de l’absence d’application, Ryanair garantit un accès aux cartes d’embarquement papier via ses comptoirs à l’aéroport. Une mesure qui évitera toute pénalité aux voyageurs, même si les modalités tarifaires pourraient évoluer dans les mois à venir.
Actuellement, Ryanair facture 20 livres sterling aux passagers sans carte d’embarquement numérique. La compagnie aérienne facture aussi 55 livres à ceux qui ne se sont pas enregistrés en ligne. Ces tarifs pourraient être ajustés avant l’entrée en vigueur du passage intégral au numérique.
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Les bénéfices de la carte d’embarquement numérique Ryanair
La dématérialisation des cartes d’embarquement facilite les mises à jour en temps réel, comme les changements de porte ou les retards. Elle automatise aussi les contrôles à l’embarquement, fluidifiant ainsi les flux de passagers et réduisant les fraudes.
Attention toutefois à ne pas se contenter d’une capture d’écran. Ces codes statiques ne sont pas toujours reconnus par les scanners automatiques. L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) prévoit la disparition totale des cartes d’embarquement d’ici 2028,
Elles seront remplacées par des solutions biométriques, notamment la reconnaissance faciale. Plusieurs aéroports européens expérimentent déjà cette technologie.
Enfin, les billets, qu’ils soient numériques ou imprimés, contiennent des données sensibles pouvant exposer les voyageurs à des risques d’usurpation d’identité. Diffuser une photo de son billet sur les réseaux sociaux peut ainsi compromettre la sécurité de la réservation.